▼●▼ Discours de Laurent Cornet, notre président ▼●▼
Madame le maire de Mont-Saint-Aignan,
Monsieur le député de
Seine-Maritime,
Monsieur le Président du
conseil départemental de Seine-Maritime,
Chers concitoyens,
Il y a 103 ans, le 11
novembre 1918, était signée l’armistice mettant fin à la première guerre
mondiale.
Souvenons-nous ! Ce
sont 1 million et demi de soldats français qui sont morts entre 1914 et
1918, un million et demi de jeunes hommes français venus de tout le
territoire national. Plus de quatre millions qui furent blessés – dont
25 000 unijambistes, 20 000 manchots et 15 000 « gueules cassées
» et bien plus encore d’âmes broyées – alors que près de 8 millions furent
mobilisés.
Souvenons-nous !
Souvenons-nous aussi qu’au-delà des hommes mobilisés de très nombreuses
familles françaises ont été meurtries par cette tragédie :
600 000 jeunes veuves de moins de 45 ans et 1 million d’orphelins.
Les années ont passé, les
combats de 14-18 ont fait place à ceux de la seconde guerre mondiale, de
l’Indochine puis de l’Afrique du Nord. Depuis la fin du conflit algérien,
près de 650 militaires français ont perdu la vie en étant engagés sur un
théâtre d’opérations extérieur.
La plupart des familles
françaises ont ainsi été affectées par ces événements douloureux
successifs. Toutes ces familles ont vécu et partagé les mêmes angoisses,
les mêmes espoirs, les mêmes peines et souffrances à l’annonce de la perte
de l’un ou de l’une des leurs. Cela s’appelle appartenir à une même nation,
vivant sur un même sol, la patrie, la terre de nos pères.
Alors que retenir de tous
ces événements tragiques ? Nous en souvenir certes et honorer tous ces
Français morts pour la France mais également et avant tout avoir le souci
d’entretenir nos racines pour mieux bâtir notre avenir et celui de nos
enfants.
Employons-nous à être des
passeurs de témoins pour les jeunes générations. Les grands-parents
sexagénaires de 2021 sont eux-mêmes les arrières petits-fils et
petites-filles de ceux qui ont connu la boucherie des tranchées. Leurs
propres grands-parents ont vécu les combats de la seconde guerre mondiale,
leurs parents les tourments du conflit algérien et aujourd’hui ces mêmes
grands-parents ont, pour certains d’entre eux, des enfants ou
petits-enfants qui ont choisi d’exercer le métier des armes pour défendre
les valeurs qui sont les nôtres contre une nouvelle forme de barbarie qui
s’appelle l’islamisme.
Je souhaite maintenant me
tourner vers vous, les jeunes, vous qui participez à cette cérémonie. Dans
quelques années, vous serez des citoyens à part entière, vous serez les
forces vives de notre nation et il vous reviendra la responsabilité de
conduire notre pays aux marches du 22ème siècle. Merci à vous, Flora et
Arthur, qui avez pris la parole, merci à toi Rima d’avoir accepté de porter
le drapeau du Souvenir français et merci à tous les jeunes ici présents,
sans oublier bien évidemment les adultes, parents et enseignants, qui les
accompagnent et qui ont su susciter en eux le goût de l’engagement.
Je terminerai simplement
en vous rappelant que le comité du Souvenir Français de MSA est à l’origine
de la création, il y a déjà 5 ans, d’un « Espace du Souvenir »
qui retrace les turbulences de notre histoire depuis les années 1870. Il se
trouve juste derrière vous. Notre comité l’a fleuri ce matin et je vous
invite, si ce n’est déjà fait, à vous y arrêter quelques instants après
cette cérémonie.
Je vous remercie. »
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