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Parution du 16 Novembre 2021

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Jordan Legrand, maire adjoint de la commune de Belbeuf, est très investi au sein du Souvenir Français de Seine-Maritime et de sa commune.

L’élu, âgé de 26 ans, a expliqué à la Rédaction ses motivations pour un tel engagement…

Adjoint aux animations festives et sportives, Jordan Legrand est élu au conseil municipal de Belbeuf depuis 2014. Tout jeune déjà, il faisait partie du conseil municipal des jeunes.

Malgré son jeune âge, il a choisi de s’engager dans le devoir de mémoire au sein du Souvenir Français.

Vous êtes délégué général adjoint du Souvenir Français de Seine-Maritime et président du Souvenir Français de Belbeuf. Comment êtes-vous arrivé à ces postes ?

C'est Gérard Duval, l'ancien président, décédé maintenant, qui m'a dit : Tu es jeune élu, tu vas rentrer au Souvenir Français. Il m'a demandé si je voulais le remplacer. Mon affectation à l'école de police était en cours, je ne pouvais m'engager. J'ai attendu un an et je suis devenu président du Souvenir Français de Belbeuf en 2017.

Vous avez fait des démarches particulières ?

Cela s'est fait par lettre de recommandation. J'ai rédigé également une lettre de motivation et j'ai eu un entretien avec Jack Duval, délégué honoraire de la délégation de Seine-Maritime. Le comité m'a proposé et c'est le président national, contrôleur général des armées, Serge Barcellini, qui a décidé.

Qu'est-ce qui vous a motivé ?

J'aime l'Histoire de France. Cela a été le déclic. Beaucoup de jeunes ne connaissent pas l'histoire. Si on oublie notre histoire on peut commettre les mêmes erreurs que par le passé. J'ai toujours été impressionné par les cérémonies. Et, dès mon plus jeune âge, je regardais les défilés du 14 juillet à la télévision. C'est comme cela que j'ai été attiré par le Souvenir Français que Gérard Duval m'a fait découvrir.

Entretien des tombes : une mission prioritaire

Quelle est la mission exacte du Souvenir Français ?

Il perpétue le souvenir des morts pour la France, toutes guerres confondues. On n'est pas une association d'anciens combattants. On organise les cérémonies, le fleurissement des tombes et on contribue à la transmission à la jeune génération, notamment en conviant les enfants des écoles aux commémorations. On conseille les communes lorsqu'il y a une tombe abandonnée d'un mort pour la France car ces tombes sont perpétuelles. On peut aussi retrouver des morts pour la France qui ne sont pas inscrits sur les monuments. Nous avons repeint la tombe de soldats de 14-18. L'entretien des tombes est une de nos missions prioritaires.

Votre action auprès des scolaires qui est plutôt méconnue ?

Le Souvenir Français subventionne les sorties scolaires pour des musées comme le Mémorial de Caen, les plages du Débarquement… Sur notre site, nous avons créé un espace pédagogique pour les enseignants. Nous intervenons dans les écoles à la demande des professeurs. Nous pouvons également avoir une convention avec un établissement scolaire qui s'engage à trouver un porte-drapeau qui vienne aux cérémonies. On fait tout ce qui est possible pour perpétuer la mémoire. Avec les réseaux sociaux, on touche davantage de jeunes.

 

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